Le papier pour réaliser des tests biomédicaux
Une équipe de chercheurs, de l'Institut de technologie de Géorgie, a développé un nouveau papier possédant des propriétés répulsives faisant de lui, potentiellement, un outil peu cher pour effectuer des diagnostiques biomédicaux.
Le nouveau papier est un matériau très hétérogène composé de fibres de tailles et de longueurs différentes. Il est à la fois super-hydrophobe et super-lipophobe. Il est fabriqué à partir de bois standard ou de fibres de bois, selon un procédé « amélioré » de fabrication de papier.
Le procédé consiste à broyer finement cette matière première. Celle-ci est, ensuite, mélangée avec de l’eau pour former une pâte. L’eau est ensuite éliminée et la pâte est imbibée de butanol pour inhiber la liaison hydrogène des fibres de cellulose ce qui permet un meilleur contrôle de leur espacement : Sachant que les propriétés du papier dépendent de la géométrie des fibres.
Le matériau cellulosique obtenu est, ensuite, soumis à un procédé de gravure par plasma d’oxygène qui modifie la surface du papier en le couvrant d’une couche rugueuse et hydrophobe. Ensuite, une mince couche d’un polymère fluoré est appliquée dessus.
Les chercheurs souhaitent commercialiser ce nouveau papier en tant que matériaux d’emballage, ou comme outil pour réaliser des tests biomédicaux. En effet, ce papier supporte que l’on imprime dessus des motifs en utilisant une ancre hydrophobe contenant des réactifs de diagnostique. Lors du passage de l’échantillon (goutte de sang,…) sur le papier, les motifs imprimés dessus pourraient indiquer la présence de maladie en changeant de couleur.
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